La fleur d’oranger est celle du bigaradier, issu d’une hybridation naturelle entre un pamplemoussier et un mandarinier. Les fleurs de cet arbre généreux permettent d’obtenir, par distillation à la vapeur, l’huile essentielle de néroli, surtout utilisée en parfumerie, et l’eau de fleur d’oranger, très présente dans les cuisines méditerranéennes. Celle que nous vous proposons est particulièrement profonde, intense et aromatique. Il ne s’agit pas d’un extrait ou d’un liquide élaboré avec des arômes de synthèse, mais d’un véritable hydrolat composé exclusivement d’eau florale. Il faut 1 kg de fleurs pour produire 1 litre d’eau parfumée !

L’arôme doux et envoûtant de l’eau de fleur d’oranger est surtout connu pour son utilisation dans les gourmandises du Maghreb, du Proche-Orient ou du sud de la France. Elle parfume brioches, cornes de gazelle, baklavas, navettes provençales, pompe à l’huile, salade d’oranges sucrée, mouhallabié… Côté salé, en touche légère, elle peut agrémenter couscous ou tagines, ou encore entrer dans la composition d’une vinaigrette avec du jus de citron et de l’huile d’olive : un délice dans une salade d’herbes, de carottes râpées ou de tomates.
Dans La fleur d’oranger, dix façons de la préparer (Les Éditions de l’Épure), Alessandra Pierini, fondatrice de l’épicerie italienne RAP à Paris, l’intègre dans un poulet aux poires, un sauté d’agneau, des betteraves rôties, une fougasse, une ricotta au miel et noisettes, une tourte aux blettes sucrée comme à Nice, ou même un « café blanc » apaisant à déguster le soir (eau bouillante + eau de fleur d’oranger + miel). Un ouvrage à retrouver dans la sélection de livres à dévorer de L’Agrumiste.